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«À Contretemps»
19,50
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Présentation
À dix-huit ans, Hugo quitte sa province et débarque à Paris pour y suivre des études de lettres. Jean, son logeur, peu aimable, peu loquace, a toutes les apparences du personnage tristement passe-muraille. Et puis, peu à peu, à cause d’un roman tombé sur sa route presque par hasard et qui a eu beaucoup de succès dans les années 1970, Hugo va percer la véritable identité de Jean : c’est lui l’auteur de ce roman. Et s’il le cache avec tant de soin, c’est parce qu’il n’y en a eu qu’un : il est, depuis, un écrivain raté… Par-delà les plis du temps, le jeune lecteur va rendre son histoire à l’homme qui a perdu l’écriture.
À tous ceux pour qui la littérature est cette étrange life-supporting machine, comme disent les Anglais, ce refuge qui permet de rester en vie : à travers l’histoire de Hugo et de Jean, ce sont eux que raconte le septième roman de Jean-Philippe Blondel. Pour la première fois, ce romancier qui est avant tout un grand lecteur nous entraîne à sa suite sur un thème qui lui est crucial : quelle est la place de la littérature, son emprise sur nos vies, que se passe-t-il si l’écriture nous quitte ? Au passage, À contretemps brosse avec une énergie communicative un portrait gentiment satirique du petit monde de l’édition et de ses cruautés, dans lequel on rit de bon cœur.
Ce livre s'adresse à tous les amateurs de littérature, aux dévoreurs de lettres et pose la question de la place qu'occupent les textes qui traversent nos vies. A travers les personnages de Hugo, étudiant un peu perdu et idéaliste et de son logeur, l'énigmatique Jean, on assiste à la rencontre entre deux hommes où l'on devine une reconnaissance mutuelle qui se dévoile au fil des pages, un lien quasi filial noué par un même amour de la littérature. Derrière cette jolie histoire on apprécie également la verve avec laquelle l'auteur décrit un milieu éditorial cynique et volontiers destructeur face à l'argent.