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«Varlam»
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Présentation
Lors du tournage d'un documentaire sur les camps du Goulag de la Kolyma, région de la Sibérie orientale que les Russes appellent « l'enfer blanc », l'auteur fait la rencontre inattendue d'un chat abandonné, transi de faim et de froid. Il décide de le sauver et le baptise Varlam, en hommage au grand écrivain Chalamov, rescapé des camps et auteur des Récits de la Kolyma. Avec lui, de Iakoutsk à Magadan en passant par la « route des ossements », il va parcourir la Sibérie, filmant les vestiges des camps, recueillant le témoignage des survivants, remontant le temps de la période stalinienne jusqu'à la fermeture du Goulag en 1956, trois ans après la mort du dictateur. Dans ce road-book polaire, Michaël Prazan nous propose une mosaïque de séquences mémorables, évoquant un des chapitres les plus sombres de l'Histoire de la Russie.
« Un récit saisissant (...) une histoire plus glaçante encore que le givre dont elle est faite. » Camille Thomine, Lire le magazine littéraire
« Le chat, ce témoin silencieux mais éclairant de la misère et de la violence. », Alexandra Schwartzbrod, Libération
« Parti tourner un film sur les traces des camps staliniens, Michaël Prazan a adopté un félin en Sibérie. Un road-trip où l'humain et l'animal se regardent dans les yeux. » Sophie Joubert, L'Humanité
« Ce road-book polaire, où plane l'ombre immense de Varlam Chalamov, l'auteur des Récits de la Kolyma, détenu pendant vingt ans dans ces confins hostiles, enchaîne les séquences spectaculaires, entre Mad Max, Blade Runner et Dersou Ouzala. » Élisabeth Barillé, Le Figaro
Abandonné, transi par le froid polaire, Varlam est un petit chat sauvé par une équipe de tournage au fin fond de la Sibérie. Les cinéastes tournent un reportage sur les traces du poète russe Varlam Chalamov déporté dans le goulag stalinien. En suivant la «route des ossements » ils retracent l’histoire de la Kolyma et témoignent de l’horreur concentrationnaire soviétique. L’apparition de ce petit chat, sa faiblesse, son innocence, ses caprices amusés sont une respiration dans ce récit glacial. Par son besoin de tendresse, d’attention répétée, le petit chat Varlam devient le miroir inversé de notre sauvagerie.